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Taylor Swift, l’ultime pop star ?

Temps de lecture : 2 minutes

12/02/2024

Elle n’a pas changé à la mi-temps du Super Bowl ce dimanche 11 février. Pourtant, Taylor Swift en était bien la super-star. La « petite fiancée de l’Amérique » serait-elle l’ultime pop-star ?

avatar de Peter Rechou

Brand Strategist. La voix de quelques podcasts et le cœur brisé régulièrement par le Paris Saint-Germain.

Peter Rechou

Tout ce que Taylor touche

Elle est l’article la plus streamée au monde en 2023. À seulement 34 ans, elle détient déjà 14 Grammy Awards, dont 4 pour le « meilleur album ». Un record absolu.

Mieux, sa dernière tournée est la plus rentable de tous les temps. Lors d’un concert à Seattle en juillet dernier, la foule de son public a provoqué un tremblement de terre de magnitude 2,3.

La Banque centrale américaine reconnaît même un « effet Swift » sur l’économie du pays.

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Pop politique

18% des électeurs Américains se disent plus susceptibles de voter pour un candidat qu’elle soutient

Redfield & Wilton Strategies

Le jour où Taylor Swift a appelé à s’inscrire sur les listes électorales aux USA, 35 000 personnes se sont inscrites. Depuis, L’Union Européenne lui a même lancé un appel pour encourager les jeunes à voter aux élections européennes de juin 2024.

Blanche, hétérosexuelle, chanteuse de country, … Taylor Swift a tout pour plaire aux Republicians et aux conservateurs américains. Sauf que depuis 2020, la chanteuse appelle ouvertement à voter Démocrate. Ce qui déplaît fortement à la Droite américaine.

 

American Love Story

Qu’existe t’il de plus américain que le Super Bowl ?
Certainement le fait que Taylor Swift soit en couple avec Travis Kelce, un joueur des Kansas City Chiefs, finalistes et vainqueurs de ce Super Bowl 2024.

Il n’en fallait pas plus pour que la NFL, la ligue américaine de football, connaisse elle aussi un « effet Swift » : des publicités plus féminines qu’à l’habitude, + 400% de visiteurs sur la boutique en ligne des Kansas City Chiefs, …

Il n’en fallait pas plus pour vexer la droite américaine.
Face à la venue et l’engouement autour de la chanteuse, certains ont tout simplement décidé de boycotter l’événement, réputé pour son public plutôt conservateur.En bref : musique, économie, politique, sport, … l’effet Swift est visiblement incontestable.